salam haleikoum

J'ai la chance de partir en mobilité durant l'année scolaire 2007.2008. J'ai choisi un stage à la mission économique de Dakar pour le premier semestre. Choix lié à mon désir de travailler dans le développement durable dans sa dimension économique et politique. Ce centre d'intêrét se retrouvera dans mon blog, au milieu de choses beaucoup plus légères je l'espère. BIENVENUS!

29.7.07

mes premieres fois

premier tailleur : achat de tissu, coix des coupes, marchandages. ah c'est bon d'etre une fille! car ici, il vaut mieux se faire faire les vetements. on trouve des magasins de tissus en tout genre tous les trois metres environs et ca revient pas cher. enfin, c'est un conseil mais si vous préferez etre habillée avec des jeans et des hauts a paillettes, c'est votre choix. en fait les boutiques de fringues abordables ne vendent que ca ou des fringues de sport! (viva citysport!). enfin bon, en gros les tailleurs sont vitaux!
Premiers pas dans mon appart hier. assez petit pour le moment mais j'espere récupérer un plus grand la semaine prochaine (pour accueillir mon frere et elvina pourquoi pas. pensez y!). c'était trop bien de se retrouver la, avec des toilettes propres, une douche et même de l'EAU CHAUDE!!! le luxe intégrale. j'ai aussi la clim. petit souci : le ventilo (moteur) de la clim donne sur une autre piece qui atteint bien les 45 degrès quand la clim est en marche. du coup cette fameuse piece va me servir de seche linge.héhéhé... sinon j'ai une table avec deux chaises plus ma salle de bain a moa. et ca pour ceux qui me connaissent, c'est le luxe!
premiere petite soirée avec les autres stagiaires et VIE hier soir : plutot ambiance apéro même si ca a commencé vers minuit. j'ai rencontré des gens sympas, notamment laure, une super amie au copain de ma meilleure amie (tout le monde suit? pour ceux qui connaissent, une amie de thomas), ce qui était assez drole. mais honnetement j'étais trop crevée pour bien apprécier cette petie soirée posée...j'aurais d'autres occasion.
PREMIER POISSON ACHETE AU MARCHE CE MATIN!!!!bon j'ai eu de la chance, on s'est bougé que vers midi, donc la plupart des étals de poissons étaient fermé. d'ou une odeur presque supportable. non non je dis pas ca parceque j'aime pas le poisson à la base. l'odeur est vraiment très forte, demandez à julien! bref, j'ai réussi, soutenu par mon homme, à marchander un capitaine et deux lottes. deux termes qui me parlaient absolument pas avant cette fabuleuse matinée. toute remplie d'optimisme( ben oui jusque la le poisson au resto ou dans les hotels était "bon") on s'est mis a cuisiner le capitaine. le pauvre! je vous épargne les détails mais ca reessemblait plus à de la brandade (purée pour etre exact) qu'aux beaux filets qu'on avait acheté. snif. on fera mieux la prochaine fois!

27.7.07

retour sur dakar

tadam. fin du périple
retour sur dakar, après un aprem et une nuit en bateau où j'avoue, je nétais pas très bien. mer mauvaise et sandwich à l'oeuf ne font pas bon ménage. heureusement, j'avais renoncé à manger celui aux haricots (si si ca ce fait ici parait que les toubabs aiment.burk)
nous sommes donc arrivés avec l'espoir de pouvoir prendre une bonne douche. il faut dire que depuis le début, c'est douche un jour sur deux. toujours à l'eau froide et parfois à l'arrache. ex : a saint louis, chez babba : un trou et un seau. a joal faddiouth, une douche mais pas d'eau donc encore les fameux seaux (très joli d'ailleurs ces seaux),etc..
accueillis donc dans la matinée par une stagiaire de l'ambassade qui m'héberge jusqu'a ce que je récupère mon appart (demain), quelle ne fut pas notre joie de voir la douche
oh rage oh désespoir : point deau non plus depuis quelques jours
conclusion : vive les seaux et au dodo!!!
notre "salle d'eau" chez baba à saint louis! tadammmmmm : (ils sont tous comme ca leurs seaux. c joli quand mm). au fond il ya un trou pour écouler l'eau. et dans le seau, un gobelet pour nous laver....

25.7.07

coup de coeur pour la casamance : oussouye



Oussouye : petit village idéal pour les balades en vtt. nous sommes arrivés avec la pluie dans un super campement, près des rizières. Un groupe d'espagnol travaillant pour des ONG étaient présents. ambiance...





balade en vtt et découverte d'un village diola et des rites animistes :
l'arbre à palabre :


les fromagers ; aux abords des villages. servent à la construction des pirogues et des portes (dans lesquelles on enterre les morts chez les animistes)
c'est grand !


les fameuses cases :



la cabane des indisposées : si si! les femmes ayant leur ragnagna n'ont pas le droit de vivre avec leur famille durant cette période. d'ou cette cabane. heureusement, des amies peuvent leur rendre visite. ouf!;)


un groupe d'enfant du village : très mal habitués. nous ont accueillis en criant "youlyoul bonbons". ils se sont même arrachés un emballage (vide) de bonbons car nous ne voulions pas leur en donner pour ne pas rentrer dans ce cercle vicieux. en effet, les toubabs on tendance à venir automatiquement avec des bonbons voire de l'argent dans les villages. cela entraine des attitudes de mendicité et même d'absentéisme à l'école


le tam tam téléphone : (peut s'entendre à 15km)



les rizières environnantes :

21.7.07

la casamance




enfin! après 20h de voyage dans un bateau, une nuit par terre avec nos chaussures en guise d'oreillers et l'estomac un peu barbouillé, nous sommes descendus sur les terres verdoyantes du sénégal. Le climat est plus tropical, en gros on a chaud et c'est humide. mais qu'est ce c'est beau!!demain : excursion sur des îles et visite de villages traditionnels diolas (principale ethnies de la région)
à noter que la casamance se remet progressivement de plusieurs années de trouble du fait de l'action de rebelles voulant l'indépendance. la région est en effet coupée du reste du sénégal par la gambie et beaucoup de différences existent entre elle et le nord. au delà, certains parleraient même d'un complot de dakar pour ramener les activités touristiques et économiques vers le nord, tout en pillant le "grenier du sénégal" sans en redistribuer les fruits à sa population... je vous avouerai que je n'ai perso pas d'avis sur la question...

photos de l'excursion :

notre guide :



sculpture diola dans une case :

une partie de l'île aux oiseaux :

un début de jungle ...

que cotoient de larges plaines...


saint louis-dakar ou la nonchalance africaine

juste un petit mot pour rapide pour illustre à quel point les sénégalais n'ont pas le même rapport au temps que nous, les toubabs "toujours à 100 à l'heure'. Arrivés à la gare routiere de saint louis a 12h30 pour rejoindre dakar, julien a eu la bonne idée de monter dans un car de 40 places... vide! nous avons dû attendre plus de 4h au milieu des mouches et de la chaleur que le bus se remplisse. Nous avons ensuite mis plus de 6h, serrés comme des sardines, pour rejoindre dakar au lieu des 3h30 habituelles. mes nerfs ont été pas mal malmenés. et pourtant, des jeunes attendaient dans le même bus que nous depuis 11h du matin!
je vais peut etre apprendre la patience ici.....

ps pour les futurs "sénégaulois" : ne pas faire confiance aux proprio des bus qui mentent allègrement sur les durées d'attente et de transport, et qui font mine de ne pas comprendre le francais quand on leur demande de nous rembourser pour changer de transport. plus simple : privilégier les breaks 7 places voire 20 places. bcp plus rapide avec le même espace pour les jambes...

19.7.07

l'hospitalité saint lousienne


au hasard des rencontres, nous avons passé un merveilleux moment en compagnie d'enfants puis de leur famille. julien n'ayant pu s'empêcher de jouer au foot dans la rue avec de petits bonhommes, je me suis mise à discuter avec les filles. très attachantes, elles m'ont appris un peu la danse du pays, notamment les bolocas ("bloquages"littéralement). elles se sont plus ou moins battues pour me faire des tresses. et oui je n'ai pu résisté! je vous assure que ce n'était pas voulu, sûrement pas de cette facon là en tout cas (cf photo, je les mettrai en ligne bientot. arghh. ca fait bcp marrer julien). mais ca leur faisait plaisir... elles nous ont ensuite présenté chacune leur tour leur parents en nous introduisant dans leur demeure, ce qui est un signe de grande confiance. Nous avons gouté des fruits jusqu'alors inconnus (caraçole et jus de "biou", issu du baobab) et pris plaisir à discuter avec leurs parents...

la séparation fut un peu triste mais peut être nous reverrons nous un jour..

en tout cas ce moment fut un des meilleurs de notre périple pour l'instant et illustre l'hospitalité africaine traditionnelle, qui n'attend rien en retour si ce n'est l'amitié...

la ville de saint-louis



saint louis est une ville magnifique, bardée de belles rues et de maisons coloniales. les marchands sont omniprésents mais une fois que l'on sait y faire, on peut se promener à peu près tranquillement.
aujourd'hui, nous avons visité la ville en calèche avec un guide. à noter que le personnage majeur de la ville est le gouverneur faidherbe (fin 19ème siècle) d'ou lepont faidherbe, le lycée faidherbe, la place faiherbe.lol. d'ailleurs on dit ironiquement que le pont de saint louis est le plus léger du monde. pourquoi? car il est "fait d'herbe"AHAHA (blague saint louisienne dsl)
un endroit à ne pas manquer est le marché au poisson, dans le village des pécheurs. les femmes font sécher une quantité monstrueuse de poisson sur la plage ou le braise. humm.. Julien dirait de cet endroit qu'il est magnifique. Pour ma part, il est loin de l'être. ok pour les qualificatifs d' "extraordinaire" et "impressionnant" par contre. (cf photos quand je les aurais téléchargées).
les pêcheurs font apparemment partie des personnages les plus aisés de la ville. pour preuve selon notre guide, ils ont presque tous 4 femmes, ayant chacune plusieurs enfants. un sacré nombre de bouches à nourrir au final. les enfants de pêcheurs ne vont à l'école que jusqu'à 9ans maximum...
le poisson sur la plage...



le village de pécheurs :


les maisons saint louisiennes :

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18.7.07

le bout du monde

hier, excursion conduite par notre logeur a saint louis, sur la langue de barbarie. un petit bout du monde où nous nous sommes rendus avec deux autre francaises de mon âges super sympas...




premiere étape pour admirer les oiseaux et la rencontre entre le fleuve sénégal (gigantesque) et l'océan. cet endroit est fragile, du fait du retrait de l'océan, qui perturbent l'écosystème environnant

ensuite, grillades de poisson (si si . même que j'en ai mangé, et avec les doigts svp) à l'ombre (si peu) d'un arbre, sur une langue de sable entre l'océan et le fleuve. nous étions seuls, c'était magnifique, apaisant.... les vagues de l'océan n'étaient pas très grandes mais le courant était violent. on s'est quand même bien épuisés dans les vagues.

bertille et marion :
c'est beau...
des pélicans ...

une petit panoramique pour la route
dur à avoir (lol) :

une plage déserte :
conclusion : je reste perplexe devant cette immensité deserte... et préservée.. pour le moment!

thies

Ville étape pour nous rendre à saint louis.
sur la route, entre m'bour et thiès :

la voie ferrée de thies (pas sûr qu'elle marche!)

le marché dominical:

le parc au chauve souris (si si les boules noires à chaque branche!!!) :

JOAL FADDIOUTH



comme prévu c'était magnifique. l'île de faddiouth recouverte de petits coquillages blanchis par le soleil, est reliée au village de joal par une longue passerelle en bois. le premier jour, on a fait un tour en pirogue autour du village afin de rejoindre une petite plage où nous étions seuls au monde! le lendemain , visite de la ville, sans guide, même si la concurrence est rude pour accueillir les étrangers. Un syndicat a été créé afin de fixer un tarif officiel et de prévenir les abus. néanmoins, beaucoup de jeunes de l'ile proposent leur service à moindre prix, ce qui entrave un peu la démarche intéressante du syndicat.

Les rues sont étroites, colorées... 90 % de la population est catholique, d'ou une magnifique église au centre de l'île. Une mosquée a été construite récemment un peu en dehors...

on a mangé dans un campement sur une terrasse en bois avec vue sur le fleuve... c'est vraiment un havre de paix...


seuls petits points noirs au tableau : le pourtour de l'ile est jonché de détritus en tout genre et les habitants peuvent etre collants. nous avons eu la chance de rencontrer un gars super qui nous a fait un peu visité, puis nous a emmené dans la cour de sa maison avec une partie de sa famille. c'était un moment de détente et de partage, d'autant qu'il ne nous a pas demandé de tunes en échange (trop rare!!!)

12.7.07

programme pour la semaine

Adieu le Mali. le consulat à paris n'a jamais reçu notre demande de visa et nous n'avons pas le courage de faire les formalités à Dakar...
nous partons donc dès demain sur la petite cote, au sud de la capitale. C'est une région magnifique, plus verdoyante. Nous allons dans un premier temps à joal faddiouth", petite ville de pêcheurs où des excursons en pirogues sur de petites iles nous attendent. joal est un village, faddiouth une île faite de coquillage...

ensuite on va remonter sur thies, un peu au nord de dakar, villé étape où nous allons juste passer une nuit pour nous reposer. Direction saint louis où nous allons rester quelques temps et loger, je l'espère, chez l'habitant...On espère par la suite pouvoir aller en casamance (voyage assez cher donc on verra). tout au sud, cette région est un peu détruite économiquement et touristiquement du fait des rebelles qui y ont sévi jusqu'à récemment. On espère tomber dans une période calme....mais c'est une autre histoire....

Photos à suivre à notre retour

nos logeurs


voici cédric, qui nous a logé toute la semaine (à prix raisonnable)

clémence est au bout de la table. en face de julien se trouve Soda, la cousine de Cédric. Ce dernier est ivoirien. Clémence est sénégalaise...

ils ont été super avec nous. j'espere les revoir à leur retour d'abidjan pour la rentrée universitaire en septembre...

jours calmes

hier petite insolation.. le soleil sénégalais est vraiment chaud! même les ivoiriens apparemment ont du mal à s'y habitué. ça ne m'a pas empéché d'aller encouragé julien, qui est allé joué au foot avec deux petits enfants. c'était vraiment un moment agréable. sinon repos toute la journée.

aujourd'hui nous sommes allés au marché HLM avec Clémence, la copine de Cédric (photos à venir). Grace à elle, nous avons pu négocier des tissus à boubou à bon tarif. je compte en emmener une partie chez un tailleur demain pour m'en faire une jupe à la coupe "occidentale" histoire de mélanger les genres. héhéhé. je crois que je renouvelerai plusieurs fois l'opération durant mon séjour.
Nous nous sommes ensuite rendus au centre ville avec julien où nous avons vraiment passé un mauvais quart d'heure (facon de parler car c'était plutot une demi heure) avec un vendeur qui voulait à tout prix nous refiler un pantalon. j'ai eu beau lui dire que même en pyjama je ne le mettrai pas (et oui il fait etre rude) il nous le mettait limite de force dans les mains. on a presque dû fuire en courant pour s'en débarasser. Ce genre de comportement me fatigue vraiment.

Sinon on a craqué dans une patisserie pour des gateaux bien francais. Ce sont nos logeurs qui étaient contents. Quant à eux, ils nous ont préparé du poulet "yassa" (phonétique), plat traditionnel du pays....
Le plateau (centre ville) :

Le marché de sandaga :

le quartier médina :

9.7.07

l'ifan

Juste quelques mots pour présenter succinctement des sculptures africaines qui m’ont plu. Les sujets sculptés montrent à quels points la fécondité de la femme aussi bien que la terre sont vitales. Elles font alors l’objet de pratiques « magico-rituelles » (dixit le musée)

1/la Nimba (Guinée) représente la « déesse » de la fécondité. Néanmoins, elle est plutôt appréhendée comme une image idéale de la femme que comme une divinité. Elle donne du courage aussi bien à la femme qu’aux guerriers et aux vieux sages.

2/les cannes de culture « daleu » se trouvent en côte d’ivoire et sont utilisées par les jeunes cultivateurs initiés à l’art de la culture. La figurine sculptées représente toujours une belle jeune femme, annonciatrice d’une fiancée pour le jeune cultivateur.

3/masque bambara « chi-wara » représentant un héros mystique qui détient la connaissance de la culture de la terre.

ce casque visant à « appeler » la fécondité m’a énormément impressionné, tant par sa taille que par la minutie que cela a dû représenter. On le retrouve chez l’ethnie Senoufo, en côte d’ivoire.


1ere journée en solo


Parti tous seuls comme de vrais dakarois, par le bus, nous nous rendons au centre ville (le plateau) pour rencontrer Sarah, la stagiaire que je vais remplacer à la mission économique. Nous mangeons avec quelques stagiaires dans la cantine de l’alliance française, endroit sympa, à l’ombre où on mange vraiment bien pour pas cher. Après un bon couscous donc, je vais visiter les locaux de la mission. Julien ne peut pas venir pour raisons de sécurité. Ma future « équipe » a l’air très sympa et les stagiaires sont très solidaires entre eux. Selon les dires de Sarah (très sympa), les fêtes sont nombreuses et super. Ces instants m’ont un peu rassuré car c’est un autre dakar qui a été mis à ma portée, une sorte de bulle « entre expat » où l’on peut se réfugier.
J’ai vu mon futur immeuble:

super bien situé, près de la place de l’indépendance, d’un marché artisanal, d’un marché de nourriture et même d’une grande surface casino !!
Nous nous sommes ensuite rendu à l’ifan (musée des arts africains, cf prochain message). Ayméric nous y a rejoint et nous a amené à Sandaga, un grand marché typique. J’ai ensuite voulu me rendre à la cour des orfèvres, remplie d’échoppes proposant des bijoux argent et perles magnifiques (héhéhé les filles, avis aux amatrices :

on y reviendra c’est sur !
Nous sommes ensuite rentrés et j’ai profité du taxi pour prendre des photos en toute sécurité, photos qui montrent vraiment les différentes réalités de la ville…

l'ile de gorée

En ce dimanche nous décidons de nous rendre sur l’ile de Gorée, endroit touristique s’il en est. Il faut pour cela prendre le bac, qui nous coute 5000 franc CFA (50 francs) aller-retour. Le sénégalais paient quant à eux 1500 et les africains 3000. et oui ! l’île a toujours été réputé pour son charme « méditerranéen ». son importance stratégique s’est révélé durant la colonisation, et a contribué au développement de la ville de Dakar. L’île a aussi eu un rôle dans le trafic d’esclave et en représente aujourd’hui la mémoire selon l’UNESCO. J’ai malheureusement oublié mon appareil photo…

A peine débarqués (sans passerelle !!), on se laisse gagner par la bonne humeur qui règne sur la petite où la musique déverse du m’balakh à fond. C’est la musique traditionnelle du pays. La majorité des enfants dans l’eau remue sur la danse du même nom. Les adultes sur le sable se laissent aussi gagner par le rythme. Nous commençons à nous balader sur cette petite île (900m sur 300m), au fil des échoppes, des peintres et des parties de foot des enfants. Sur une petite place de sable blanc, une église jaune se dresse. Tout est coloré et fleuri, c’est magnifique et rappelle les petits villages de la cote méditerranéenne. En plus délabré évidemment. Moment sympa quand nous avons pénétré un peu par hasard dans un ancien patio d’une immense maison coloniale, à l’abandon, avec terrasse donnant sur l’océan. Tout en haut de l’île, la vue sur dakar est superbe et l’on peut apercevoir des vestiges de blockhaus et de canons. Nous nous reposons ensuite sur la plage, cédric et clémence étant venus nous rejoindre. L’on rentre à l’appartement en bus, que l’on prend pour la premiere fois. Petit conseil : ne pas s’asseoir tout au fond car votre dos et votre postérieur vont en prendre un coup J.

Le soir arrivé, nous mangeons encore très tard, un plat cuisiné par cédric : l’alloko : un plat à base de bananes rissolées (dans l’huile du poisson de la veille. Hum…) à manger également avec la sauce qui accompagne l’atiéké.

8.7.07

hlm fass et soumédioune

hier, nous avons décidé avec julien de nous « balader » dans le quartier où nous logeons. Nous avons marché un moment pour nous rendre au marché artisanal de Soumédioune. Celui ci se trouve en bord de mer et se rejoint par un grand boulevard. Boulevard très différent de ce que l’on entend chez nous. Les scooters et les bus rapides (cf photos) se croisent et s’entrecroisent toujours à une vitesse folle. Les étals s’installent entre les deux voies de circulations ainsi que les taxis et des jeunes qui décortiquent des voitures ; les trottoirs sont envahis de petites échoppes, d’enfants qui jouent, de boue, de personnes âgées assis à même le sol et de détritus.
Arrivés près de la mer, nous peinons à reconnaître le marché tellement l’endroit est en chantier. … a gagné l’appel d’offre de l’Etat afin de construire un tunnel sur la corniche de soumédioune. Le chantier s’étend sur plusieurs centaines de mètres et rend difficile l’accès au marché. Apparemment, les travaux ont commencé il y deux ans mais l’on dirait qu’ils commencent à peine. Enfin à l’intérieur du marché (qui ressemble déjà plus à ce que j’imaginais J) tous les commerçants nous accostent. J’appréhendais un peu le marchandage et le fait de refuser leurs « avances » mais selon julien je suis « une tueuse ».lol. nous sommes ensuite rentrés, en appréhendant chaque passage à proximité d’un marché tellement l’odeur des poissons séchés était insupportable.
A noter que personne ne nous a accosté comme au centre ville de Dakar, exceptée une fois à l’intérieur du marché. Nous avons bien marché 2h30 sans entendre de réelles sollicitations…
le soir, changement de décor total : nous nous rendons à une soirée dans un bar boîte chic du centre ville pour une soirée qu’Aymeric organise. Champagne, Caviar et Cigare au programme….. sans commentaire. Nous pensons finalement ne pas y aller car nous sommes crevés. Clémence, la copine de cédric, nous prépare de l’atiéké, semoule ivoirienne, avec du poisson braisé, et nous apprend quelques expressions en wolof. Bonne soirée !