salam haleikoum

J'ai la chance de partir en mobilité durant l'année scolaire 2007.2008. J'ai choisi un stage à la mission économique de Dakar pour le premier semestre. Choix lié à mon désir de travailler dans le développement durable dans sa dimension économique et politique. Ce centre d'intêrét se retrouvera dans mon blog, au milieu de choses beaucoup plus légères je l'espère. BIENVENUS!

29.11.07

Sinon?

Sinon mes parents sont arrivés. épuisés mais heureux. Surtout épuisés ce qui a compromis notre weekend sur la petite côte. Nous sommes donc restés sur Dakar ce weekend.. ma mère était toute heureuse de découvrir mon tailleur, mon père de se reposer sur la plage, tout en se battant avec le parasol. C'est incroyable comme le vent s'est levé depuis quelques jours. j'ai froid... (à l'ombre au moins), je suis même tombée malade de froid... je m'y attendais pas à celle là! :) ui donc les plages dakaroises sont parsemés de parasols ou petites cabanes, que l'on loue pour 1,5 euros pour éviter le mordant du soleil. honnêtement ca fait un moment que je n'en ressens plus le besoin, j'ai vraiment froid à l'ombre..il parait que je suis frileuse, même selon des sénégalais...
Mes parents sont ensuite aller à Saint Louis et on terminé par une nuit dans le désert de lompul. En ce moment même, ils sont au Lac Rose. Demain nous devons partir dans le Sine Saloum mais ma participation à ce beau voyage va malheureusement être conditionnée à mon état de santé...
je vis toujours à fond donc tout va bien...
Parlons rapidement de la danse au Sénégal. c'est aussi un élément qui me fait me sentir aussi bien ici (dsl pour la lourdeur). Ceux qui me connaissent savent à quel point j'adore ça.. Ici, c'est une ondulation du corps de tous les instants, l'enfant de 2 ans qui trouvent une boite sur la plage va s'en servir de tam tam, les serveuses ou restauratrices esquissent souvent quelques pas, les jeunes sur la plage, partout tout le temps un corps danse..les femmes endorment leur enfant de la même façon. en boîte c'est génial. Mention spéciale au Voyageur, la boîte des étudiants africains de Dakar. on y retrouve ivoiriens, burkinabais, ghanéens, etc. les rythmes africains s'enchainent au grand bonheur de tous. d'aucun n'a pas le rythme, c'est inconcevable ici. Chacun ondule, bouge son posterieur en fléchissant les genoux. Si en france les ondulations sont mal considérées, ici, elles sont attendues, applaudies, évidentes. Je n'ai pas encore vu un seul africain ne sachant pas danser...je sens que j'ai du mal à décrire le rapport à la danse ici. En résumé, elle fait partie du quotidien ....

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